lundi 6 février 2012

"LE CONSEIL DES SAGES..."


27 janvier, la destinée institutionnelle du Sénégal, a pris une nouvelle trajectoire, marquée par une violation de l'Etat de Droit. la validation, par le Conseil Constitutionnel, de la candidature de maître Wade aux échéances électorales du 26 février 2012, restera à jamais mentionnée dans les annales de l'histoire politique  du pays. Par cette forfaiture des "constitutionnalistes, le Sénégal, est plongé dans un lendemain sans précédent. La violation de la Constitution, ramène à l'état embryonnaire le processus démocratique, que la nation sénégalaise avait jusques là atteint. Vitrine de la démocratie en Afrique de l'Ouest, le Sénégal, vit à partir de cette période, les moments sombres de son Histoire. L'Histoire a encore bégayé. "Les sages" du Conseil, ont bafoué la République, le Sénégal est pris en otage par ces propres "fils". Cependant, par cette violation de la Constitution , les acteurs répondront de leurs actes. Car, comme dit l'adage, quand on sème la tempête, on récolte la tempête. Oui, ils assumeront leurs responsabilités. La Démocratie suppose le respect strict des institutions, la justice qui passe par l'Etat de Droit. partant de là, on ne peut comprendre comment des individus, choisis par la haute fonction, notamment le chef de l'Etat, peuvent privilégier l'intérêt particulier au détriment de l'intérêt général, sachant que par cette décision, des conséquences néfastes, peuvent en découler?. Eux, seuls sont habilités à répondre à cette interrogation. Il s'agit pour nous, de faire comprendre, que seule la volonté du peuple doit compter. Le peuple est souverain, il le noyau de la Nation. Il urge, donc pour ces "sages", de savoir que les hommes passent, mais le Sénégal demeurera toujours; le mensonge peut s’exalter pour un laps de temps, mais la vérité finit toujours par triompher. Seule la vérité peut perdurer...        

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