lundi 12 novembre 2012

Le Pds hèle « à la résistance »



A la résistance. C’est le mot d’ordre du Pds, après la convocation de certains pontes de l’ancien régime, dans le cadre de l’enquête sur les biens mal acquis, lancée par le procureur spécial de la cour de répression de l’enrichissement illicite. 


La convocation de certains dignitaires du régime déçu, dans le cadre de l’enquête sur les biens mal acquis, n’a pas laissé indifférent, les responsables du Pds (Parti démocratique sénégalais). Face à la presse, Oumar Sarr et Cie ont manifesté leur volonté ferme « à résister à toute forme d’oppression, conformément aux lois en vigueur, et usera de tous les moyens légaux et politiques, pour faire (…) ».
Les ténors libéraux, par la voie de M. Sarr, ont fustigé la façon dont le procureur spécial chargé de l’enquête à véhiculer les convocations « par voie de presse ». « Pareil procédé ne fait pas honneur à notre Magistrature », soutiennent-ils.  
Ils menacent de verser dans le déballage. « Macky Sall sait. Nous savons. Et il sait que nous savons », martèle le député Oumar Sarr.  Outre, les libéraux estiment qu’il n’y a pas toute la lumière sur la déclaration de patrimoine du président Macky Sall. 

mercredi 31 octobre 2012

Intervention armée au Nord Mali : Des préparatifs internationaux à Bamako


 Des experts africains, y compris européens et onusiens, se sont réunis, hier, à Bamako, pour mettre au point le "concept d'opération" d'une intervention armée dans le nord du Mali occupé par des islamistes armés, une intervention jugée "inévitable" par le ministre malien de la Défense.

 Des représentants de la Communauté économiques des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), de l'Union africaine (Ua), d'Algérie, de l'Union européenne (Ue) et des Nations unies vont plancher, jusqu'à dimanche, sur ce plan qui sera présenté à l'Onu fin novembre.
"Cette rencontre d'harmonisation doit permettre de déboucher sur des propositions concrètes pour l'adoption d'un concept stratégique, en vue de libérer le nord de notre pays", a déclaré le colonel Yamoussa Camara, ministre de la Défense du Mali, en ouvrant la réunion qui doit s'achever le dimanche 4 novembre.
 Parmi ces propositions, doit figurer la "remise à niveau" de l'armée malienne, sous-équipée et démoralisée par sa débâcle dans le Nord face aux groupes armés, une remise à niveau qui "ne doit pas dépasser deux à trois mois", a estimé le colonel Camara.
 Il a jugé "la guerre inévitable contre les terroristes dans le nord du Mali, même si toutes les guerres se terminent autour d'une table de négociation".
Le conseil de sécurité de l'Onu a adopté, le 12 octobre, une résolution préparant le déploiement d'une force ouest-africaine de quelque 3.000 hommes au Mali, soutenue sur le plan logistique par la France et les Etats-Unis, donnant jusqu'au 26 novembre à la Cedeao pour préciser ses plans.
L'ancien chef de la transition en Guinée, le général Sékouba Konaté, chargé par l'Ua de rendre opérationnelle la future force ouest-africaine au Mali, est attendu à Bamako avant le 4 novembre pour participer à la rencontre.
 Le nord du Mali est entièrement occupé, depuis fin juin, par des groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui en ont évincé les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (Mnla) avec lequel ils étaient alliés lorsque le Mnla avait lancé l'offensive en janvier. Avec le Mnla et Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), un groupe islamiste armé essentiellement composé d'ex-rebelles touareg et allié à Aqmi dans le Nord, "il est normal de parler", a estimé le représentant de la Cedeao à Bamako, Abdou Cheick Touré.
"Ce sont des Maliens : il faut voir s'ils sont d'accord pour revenir au sein de la République, pour abandonner les idées sécessionnistes, pour faire la paix, pour abandonner les autres groupes criminels", a-t-il ajouté

jeudi 27 septembre 2012

Kouthia imite Yaya Jammeh

PARC « NADIO » : LES PETITES MISÈRES D’UN BIDONVILLE DAKAROIS

La pauvreté, le chômage, la pestilence, sont des difficultés auxquelles les habitants de Parc « Nadio » font face. Malgré les nombreux maux, les populations de ce bidonville vivent cordialement.

Mercredi, en début de matinée, une chaleur d’étuve s’étale sur parc « Nadio » et environs. L’insalubrité allèche l’attention du visiteur. L’odeur méphitique et les eaux usées caractérisent l’endroit. Le calme règne sur les lieux. Seul le gazouillement des oiseaux, mêlé au bruit des passants, rythme le secteur. Le matin, un silence de cathédrale règne donc sur les lieux. Cela s’explique par le fait que la plupart des locataires travaillent le jour et ne rentrent que le soir. Dans tout le périmètre, ce sont des baraques à moitié en mur et en bois qui servent de domicile. L’intérieur des maisons se particularise par l’état délabré des toitures et des murs. Trente hivernages dépassés, Khady, en taille basse, discute avec ses frères. Avec un sourire enjoué, cette dame noire de teint soutient qu’elle est sans emploi depuis un moment. Cependant, elle avoue ne pas se plaindre car les conditions de travail sont souvent difficiles et précaires. « Je travaillais dans une maison à Castors. Mais, je ne gagnais qu’un petit quelque chose. En plus, j’étais comme une marginale dans ce domicile », justifie-t-elle. Quatre hommes, la trentaine dépassée, originaires du Saloum, sont dans l’inactivité. L’oisiveté se lit sur leur visage pensif. L’un d'eux avance que la volonté est là, mais c’est le travail qui manque. Ils ont cherché partout du boulot. En vain. Tout près de là, des jeunes désœuvrés jouent au babyfoot. Aux alentours, les populations vaquent à leurs occupations. Quelques heures plus tard, le soleil brille de mille feux, en cet après-midi d’hivernage. Avec la forte canicule et le jeûne, les piétons se font rares dans les dédales du quartier. Des femmes font la lessive à l’intérieur d’une maison. Des enfants sautent, crient, jouent au lido. Leur tranche d’âge doit être comprise entre 7 et 10 ans. Certains d'entre eux sont confinés aux tâches ménagères. C'est le cas de Diémé, 8 ans. Torse nu, sans chaussure, balayant la cour de leur demeure, révèle : « Je ne vais pas à l’école. Mon père m’a dit qu’il ne peut pas me nourrir et en même temps payer ma scolarité ». À 20H passées de quelques minutes, une foule attire l’attention : deux jeunes, habits déchirés, se battent sans que personne n’essaye de les séparer. L’ambiance est vive à cette heure. Des cris, des hurlements fusent de tous les côtés. Dans une maison de 30 chambres, les miasmes émanant des toilettes enivrent les locataires. Ses occupants semblent coupés de l'ambiance chaude qui règne dehors, occasionnée par la bagarre. Des bols remplis de bouillie, de « thieboudiène » sont posés dans la cour. Le linge est encore juché sur des câbles ou "lignes". En body noir, pagne bleu-blanc, assise sur son lit rapiécé, Bintou Kane, domestique de son état, accuse les employeurs de les maltraiter. « Ils nous considèrent comme des moins que rien et nous traitent de tous les noms d’oiseaux », explique-t-elle, dans un ton amer. Cette native de Touba travaille à Scat Urbam et gagne 30 000 FCFA par mois. Cet argent n’arrive pas à couvrir tous ses besoins, mais elle ne peut pas avoir mieux que ce travail. A ses côtés, Sohou Pouye, mariée, née à Ngoundiane, le visage morne, soutient: « je sens la suspicion, l’arrogance là où je travaille. Mes patrons n’ont pas confiance en moi. Ils me tendent des pièges. Mais, Dieu merci, car je reste toujours digne ». Entassées comme des sardines dans les chambres, ces femmes vivent difficilement. La présence massive d’insectes, de moustiques, l’état de délabrement des domiciles, confinent ce monde dans une vie triste. « Nous avons des moustiquaires pour nous protéger. Mais, ils ne peuvent pas nous préserver de ces monstres. En plus, notre environnement est malpropre », confie Sohou Pouye. Selon cette dame, aux yeux pétillants de tristesse, il faut que la mairie essaye d’assainir le quartier pour protéger les populations contre les maladies. Cependant, elle reconnaît que les acteurs ne font rien pour assainir le quartier. A côté d’elle, Awa Ngom, assise sur un vieux tapis, boit de l’eau pour se ressourcer après une dure journée de jeûne et de travail. Cette locataire loge avec huit autres filles du même village. Neuf au total dans une chambrette ! Un paillasson déchiré à moitié, posé sur des briques, sert de lit. Awa affirme que la vie est difficile dans cette pièce : « On travaille dur la journée. La nuit, on ne dort pas bien, car il y a un surnombre. On se serre pour s’en sortir. Et, pourtant on paye le loyer à 6 000 francs le mois ». « On travaille dur la journée, la nuit on ne dort pas bien » Dans une autre chambre, deux matelas sont rangés vers la gauche de la porte d’entrée. Des photos de marabouts mourides comme Ahmadou Bamba, Mame Cheikh Ibrahima Fall, sont accrochées sur le mur. Des habits sont posés ça et là dans toute la chambre. Un nourrisson, sans doute tenaillé par la faim ou la chaleur, fait son show. L’état de dégradation de la toiture montre qu’en cas de pluie, ces personnes restent éveillées toute la nuit. La chambre est trop étroite pour accueillir plus de cinq personnes.Tout juste derrière cette chambre, un groupe d’hommes communique en sérère. Cigarette entre les doigts, en sous-vêtement blanc, un homme, la vingtaine entamée, originaire du Saloum, déclare qu’il est chauffeur à Hann. Depuis quelques années, il vit dans cette maison, mais il n’a jamais vu un voisin gravir les échelons pour se retrouver avec un "travail intéressant et bien payé". Dans la ruelle d’à côté, les va-et-vient des locataires sont notables. Des vendeurs de "café Touba", de sandwichs, de bouillie, entre autres, occupent les lieux. Les habitants se regroupent par petits groupes, selon les affinités. Sur la route menant à la cité TP SOM, des Peuls, des Soussous de Guinée Conakry, discutent dans leur langue maternelle. Certains travaillent au marché comme porteurs de bagages. D’autres sont coiffeurs, commerçants ou « journaliers » dans certains chantiers de Dakar. « On vit en harmonie avec les autres communautés. Chaque groupe respecte et soutient l’autre. On prie le bon Dieu pour que cela continue », indique le plus âgé du groupe. Il dit être dans la zone depuis plus d’une dizaine d’années. Il n’a jamais relevé un quelconque problème entre les différentes communautés. A Parc « Nadio », chaque demeure peut compter jusqu’à trente chambres ou ce qui en tient lieu. Ce baraquement vit nuit et jour au rythme des habitants et de leurs petites misères. Ce bidonville a réussi à favoriser une cohabitation conviviale, malgré la précarité, le chômage et la puanteur. Le petit dépôt devenu un bidonville Né à la suite d’une délocalisation du marché de Tilène, « Parc Nadio », est situé à un jet de pierre du marché de Castors. Si l’on en croit le vieux Aladji Ablaye Guèye, « c’est en 1970 que les Lébous avaient loué cet espace à 20 000 FCFA à un vieux guinéen du nom de Doubiam, qui fera de cet endroit un dépôt de « nadio » (courges). Il importait son produit de la Casamance et de la Guinée. Mais, progressivement, il y a eu un peuplement anarchique de gens venus d’ailleurs, à la recherche d’un travail et d’un toit ». Assis sur une chaise en bois, en boubou blanc traditionnel, M. Guèye, originaire de Touba, vit à « Parc Nadio » depuis 1970. Selon lui, cet espace a progressivement changé de statut. D’un dépôt de « Nadio », la zone est devenue un bidonville.

mardi 25 septembre 2012

ATELIER DE FORMATION SUR L’ « EDUCATION INCLUSIVE » : Un guide de l’Usaid/EPQ pour le bien-être des enfants handicapés




L'Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid) et l’Ong Education Priorité Qualité (EPQ), ont initié l’élaboration d’un guide sur « l’Education inclusive » destiné aux enseignants et formateurs. Le dessein de ce module est de permettre une bonne formation des élèves porteurs de handicap et la prise en charge de leurs besoins.

  « L’USAID et le peuple américain à travers le projet USAID/Education Priorité Qualité (USAID/EPQ), ont initié l’élaboration d’un guide sur l’Education inclusive destiné aux enseignants et formateurs. Le but de ce module, conçu en collaboration avec le ministère de l’Education, le Professeur Moussa Fall de l’Université Cheikh Anta Diop, Handicap International et la Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Education Publique (COSYDEP), est de former cette cible pour mieux prendre en charge les besoins des élèves porteurs de handicap », lit-on dans un communiqué parvenu à notre rédaction.
  Mieux, le guide  « fournit également aux professeurs des outils appropriés, des exemples, et des voies par lesquelles ils pourront adapter leurs classes et leurs leçons de sorte qu’ils puissent inclure plusieurs enfants de différentes capacités dans leurs classes ».
  Pour USAID/EPQ, il urge de combattre toute forme de discrimination à l’endroit des enfants handicapés. « L’éducation inclusive fondée sur le droit de tous à une éducation de qualité, favorise la prise en charge des enfants à besoins spéciaux pour leur développement. Il s’agit d’accueillir les enfants vivant avec un handicap selon une approche qui tient compte de leur différence sans en faire des individus à part dans le système éducatif. L’inclusion bien comprise consiste à accueillir dans la diversité en évitant l’exclusion », a indiqué le document.
  C’est pourquoi, pour mettre à niveau les formateurs, un atelier de formation est organisé du 24 au 26 septembre, à l’hôtel Croissant Magique, de Thies, à l’intention d’une douzaine d’Inspecteurs de l’enseignement moyen secondaire, section vie scolaire provenant des 6 inspections d’académie des régions d’intervention du Projet (Fatick, Kolda, Kédougou, Sédhiou, Tambacounda, Ziguinchor).


lundi 24 septembre 2012

Pèlerinage 2012: Un collectif hadj pour la solidarité au chevet des sinistrés



 Le Commissariat général au pèlerinage, a mis en place, un collectif hadj pour la solidarité, hier, au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices). Le dessein de ce collectif est de collecté des fonds afin de secourir les victimes des inondations.

 Pour venir en aide aux sinistrés des inondations, la commission de pèlerinage à la Mecque va s’appuyer sur un collectif hadj pour la solidarité. Cette nouvelle structure entend faire de la zakat le moyen par lequel les futurs pèlerins apporteront leur soutien aux nombreuses familles délogées par les pluies diluviennes.  
 « Les futurs pèlerins ont exprimé leur vive compassion et formulé des prières à l’endroit de nos compatriotes », a souligné Mansour Diop, commissaire général au pèlerinage. A l’en croire, c’est dans un élan de solidarité et d’assistance aux victimes des inondations que ce collectif va contribuer aux nombreux efforts consentis par l’Etat sénégalais pour faire face à la situation catastrophique causée par les fortes pluies qui sont tombées sur plusieurs régions du Sénégal.
 M. Diop estime que  l’exécution de la zakat, quatrième pilier de l’Islam, peut même contribuer à la lutte contre la pauvreté dans notre pays. Il appelle tous les Sénégalais à  mettre la main à la patte pour venir en aide aux sinistrés comme nous l’enseigne l’Islam. En partenariat avec la Banque islamique du Sénégal, un numéro compte bancaire est dores et déjà disponible: SN0790111425103578500147.
 « Les Fonds ainsi collectés seront remis au ministre des affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, qui les transmettra à son collègue le ministre de l’intérieur, pour marquer la solidarité des futurs pèlerins aux victimes des inondations », a promu le commissaire général au pèlerinage. La date de clôture des inscriptions pour le pèlerinage 2012, qui était prévu le 25, est prolongé jusqu’au 27 de ce mois, pour permettre à tous les intéressés de s’inscrire.
 Il a précisé que les futurs pèlerins (hommes et femmes) auront distinctement leurs propres accoutrements  conformément aux règles du Hadj.  La présidente de l’association Arafat, Dior Diop, a indiqué que ce sont des sociétés saoudiennes qui devront s’occuper de la restauration. Néanmoins, elle a assuré que des cuisinières sénégalaises travailleront dans ces sociétés. Mieux, les pèlerins mangeront à la sauce sénégalaise et auront droit aux trois repas quotidiens.
  

mardi 11 septembre 2012

Déclaration de politique générale : le Pm étale les ambitions de l’Etat



 Le Premier ministre (Pm), Abdoul Mbaye, a dévoilé, hier, à l’Hémicycle, les ambitions du gouvernement, notamment, la poursuite de la réduction du train de vie de l’Etat, la mise en place d’un comité de suivi des audits, le retour de la paix définitif dans la région sud, entre autres.
La Déclaration de politique générale (Dpg) du chef du Gouvernement, Abdoul Mbaye,  à la Chambre basse, s’est axée sur plusieurs priorités. Parmi elles, la poursuite de la réduction du train de vie de l’Etat, la mise en place d’un comité de suivi des audits, la paix en Casamance, etc. Lors de son discours, le Pm a également mis l’accent sur l’habitat, avec des parcelles à des coûts accessibles. L’objectif de 1,6 million de tonnes de riz paddy en 2018 est aussi envisagé.

La surpriorité du Gouvernement  du Premier ministre, est les femmes, les jeunes… Le développement économique dans tous les secteurs de la vie, le redressement de l’école, entre autres, sont des défis majeurs auxquels les gouvernants se sont donné comme objectif. Pour le sport, la construction de 14 stades régionaux, et le bon suivi des acteurs sportifs demeurent une priorité des autorités. Une lutte efficace contre les inondations, l’injustice, la malgouvernance, le clientélisme, etc., reste le crédo du nouveau gouvernement issu de la deuxième alternance survenue le 26 mars dernier, qui a porté Macky Sall à la tête de l’Etat.    

jeudi 6 septembre 2012

Tidiane Diallo, candidat du PVD à Kolda « Kara m’a exploité »


Investi par le Parti de la Vérité et du Développement(PVD) comme tête de liste du département de Kolda aux législatives précédentes, Tidiane Diallo soutient que Modou Kara Mbacké, chef dudit parti l’a utilisé pour remplir sa liste. Le parti lui a remis 36 000francs pour battre campagne.
     « J’ai été naïf et manipulépar le PVD ». Le ressentiment du natif de Bantanguel, en tee-shirt marron, pantalon jeans, est profond. Agé de 23 ans, Tidiane Diallo était le plus jeune candidat investi par un parti politique lors des législatives passées.Un mètre 67, avec 67 kilogrammes, il évoque ses relations avec le PVD. « J’ai été pris dans un piège. Je me suis rendu compte de la réalité quelques mois plus tard », se désole M. Diallo.L’un de ses plus grands moments cauchemardesques reste « la maudite somme de 36 000francs » qu’il a reçu du PVDpour battre campagne.
Tidiane Diallo raconte que cet argent ne pouvait même pas couvrir les frais de son transport. Il avait au début refusé de prendre la somme. Mais, le coordonnateur du parti lui a supplié et luia promu de lui donner un plus, quelques jours plus tard. « Quand on m’a remis les 36 000francs, j’ai cru que c’était une blague. Car, comment on peut battre une campagne avec cette maudite somme? »,se demande-t-il. Le regard fuyant, il poursuit: « j’ai envoyé les 30 000francs à ma suppléante. J’ai utilisé le reste pour le transport des affiches du parti ». Il en conclut à « un manque de considération, de respect ». La voix saccadée, il affirme que cette « scène » lui a permis de comprendre que le PVD n’avait qu’un seul but : l’utiliser pour remplir sa liste. Depuis deux ans, il est militant dans ce parti. Néanmoins, il n’est pas talibé mouride. Ce Koldois courtois confie qu’il a connu Modou Kara Mbacké par le biais d’un cousin Hady Diallo qui est disciple du marabout politicien. Il confie: « J’ai rencontré Sokhna Dieng Mbacké, femme du marabout politicien à l’occasion d’un séminaire organisé à Guédiawaye. J’ai essayé à menthe fois de discuter avec notre secrétaire de parti. Mais je n’ai jamais eu gain de cause ».
      Beau parleur, « Tizio », comme l’appellent ses camarades, ne mâche pas ses mots. Souleymane Diallo alias Jules, frère de Tidiane soutient que son aîné est tonitruant et qu’il s’énerve vite. Cordial, il martèle: « j’ai fait mon cycle primaire à Amadou Michel Diop, le secondaire au CMII, et au lycée Alpha Molo Baldé de Kolda ». C’est dans la région de Sédhiou qu’il obtient son baccalauréat série L2 en 2011.Il dit avoir la passion pour la politique depuis sa tendre enfance. Animé par le souci de bien faire pour la cité, il énonce que l’homme  politique doit principalement être préoccupé par la bonne gestion des biens publics. Il mentionne: « J’ai toujours voulu faire de la politique. C’était pour moi, le moyen par lequel on peut apporter quelque chose à sa localité. L’amour de la Nation suppose la bonne gestion du politique ».
Ancré dans les us et coutumes, M. Diallo déclare que le respect, la courtoisie, la vertu doivent être les qualités premières de l’homme. Selon lui, quelle que soit la situation, la vérité doit primer. Les nombreux problèmes de logement, de bourses, de restaurations, rencontrés à l’école normale, font que la vie n’est pas morose pour cet étudiant en première année à la Faculté des lettres et sciences humaines (Flsh), section Histoire. Toutefois, le cran, l’opiniâtreté, la volonté de devenir un grand quelqu’un, le poussent à donner le meilleur de lui-même. Il soutient: « c’est difficile à l’école normale. Mais, je m’accroche. Il n’y a pas de réussite sans souffrance ». Pour l’ancien footballeur de l’ASC Bantanguel de Kolda, il faut qu’il arrive à assister considérablement ses parents, en particulier sa maman pour qui il voue un grand amour. Le sérieux, la persévérance caractérisent l’homme. Issu d’une famille peu aisée, il se donne corps et âme pour réussir. Tidiane Diallo affirme que seul le travail occupe son emploi du temps.Contemplatif par moment, le plus jeune candidat investi par un parti politique lors des élections législatives précédentes, dit prendre du recul pour bien cerner les contours et les aboutissants du PVD. Il a eu une proposition du PDS pour rallier le parti. Mais, il attend de voir plus clair, car il ne veut plus que le même scénario arrive dans l’avenir. Le vœu de Tidiane Diallo: devenir un grand homme politique respecté.

vendredi 27 juillet 2012

lundi 23 juillet 2012

Le lavage des voitures


Un travail qui se féminise

Le lavage des voitures, jadis pratiqué par les hommes, est aujourd'hui envahi par la gent féminine.

Il n’y a pas de travail exclusivement réservé à une couche sociale. Les femmes ont vite compris le sens de cette phrase lapidaire. Dans beaucoup de grandes sociétés de lavage de voitures dans la capitale sénégalaise, il est fréquent de voir depuis quelques temps, la présence massive des femmes parmi les laveurs.
"Élégance Auto" est une société privée, située à l'avenue Dial Diop, qui s'occupe du nettoiement des véhicules de tout genre. Cette entreprise emploie des femmes. Venues de milieux différents, ces dames travaillent durement pour subvenir à leurs besoins.

mercredi 11 juillet 2012

Projection du film le « JOOLA »: émotions et témoignages rythment le CESTI »


Les étudiants du Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI), ont bénéficié d’une projection sur le « JOOLA ». Le film a plongé toute l’assistance dans une atmosphère pathétique. Larmes et émotions ont marqué l’évènement.
Retour sur le drame qui a plongé toute une Nation dans le désarroi.

Le 26 septembre 2002 au Sénégal le naufrage du " Joola " a fait plus de victimes que "Le Titanic".
1.953 morts et seulement 64 rescapés
 Le Joola " (ou " Diola " du nom de la principale ethnie de Casamance qui assurait la liaison maritime entre Dakar et Ziguinchor via l'île de Carabane était un cordon ombilical entre la région Sud de Casamance et le reste du Sénégal. Il participait au désenclavement de la région et était essentiel pour son économie.
Depuis sa mise en service, en décembre 90, on se bousculait pour embarquer sur le ferry. La grande majorité de ses usagers était des commerçants, des "banas-banas" qui écoulaient leurs marchandises, fruits, poissons, huîtres, huile et vin de palme au marché Elisabeth Diouf du port de la capitale Dakar et dans tout le Sénégal.
Construit en Allemagne " Le Joola " était un transbordeur d'eaux côtières de 1.532 tonnes, 79m50 de long, une largeur de 12m50 et un tirant d'eau de 3m10. Sa cale de chargement de 450 m3 pouvait emporter 550 tonnes de marchandises, dont une dizaine de véhicules.
Immobilisé depuis le 13 septembre 2001, pour la réparation d'avaries mécaniques et le remplacement de son moteur bâbord, "Le Joola" avait reprit la liaison Dakar-Ziguinchor le 10 septembre 2002.
C'était toute une région qui respirait à nouveau et retrouvait le sourire. Cet événement était attendu par tous car pendant un an toute la Casamance s'est retrouvée un peu plus isolée dans son enclave entre la Gambie et la Guinée-Bissau.
Bon nombre de commerçants avaient arrêté toutes activités car la route devenue le seul moyen pour transporter les marchandises revenait beaucoup plus cher que le bateau et surtout beaucoup trop long pour les produits périssables.
860 km pour 14 à 20 h de trajet en contournant la Gambie, ou bien 450 km par la Transgambienne mais avec les "tracasseries" imposées par les douanes, plus la longue attente au bac de Farafégni pour traverser le fleuve Gambie.
Une nouvelle lecture sur la tragédie du « JOOLA » est née chez les participants à l’occasion de cette manifestation.

mercredi 4 juillet 2012

LÉGISLATIVES 2012: Le scrutin de dimanche n’a pas enregistré un taux de participation important.



Le scrutin de dimanche a enregistré une forte abstention des Sénégalais. Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène.
Les électeurs sénégalais et leurs compatriotes de la diaspora ont massivement déserté les bureaux de vote. Ce phénomène s’explique selon Mamadou Lamine Diallo, leader du mouvement Tekki, par le fait que les « populations ne sont pas ancrées dans élections législatives. Il faut ajouter aussi que les manifestations du 23 juin (contre le projet de réforme de la constitution par le président Wade) ont discrédité l'Assemblée nationale. En plus, les Sénégalais sont plus préoccupés par les difficultés de la vie que par le vote ». 
« L’abstention est une forme d’expression », si l’on en croit Bruno Derneville, tête de liste de la coalition "Waa Sénégal". Selon lui, "les Sénégalais n’appréhendent pas le véritable rôle du député. En outre, les hommes politiques, une fois, élus tournent le dos au peuple. Ce qui fait que les populations se désintéressent des législatives et se préoccupent de leur quotidien". M. Derneville est d'avis que « le peuple veut la rupture. Il faut que les futurs députés représentent dignement les populations afin que ces dernières leur réitèrent leur confiance et toute leur légitimité. La faible participation au scrutin  montre que le peuple est dégoûté de la façon de faire de nos députés et qu’il souhaite une transition, voire un changement radical ».  
Depuis l'indépendance du Sénégal, les élections législatives n'ont jamais enregistré une forte participation contrairement à la présidentielle. Il revient aux concernés de donner les gages pour convaincre  les populations.    

mercredi 27 juin 2012

VISITE DES ETUDIANTS DE L’UFR COMMUNICATION DE L’UGB AU CESTI: Un nouveau parteneuriat en puissance


Nouer un parteneuriat pérenne.
C’est l’objectif des amicales de l’UFR en communication de L’UGB et du CESTI de l’UCAD. Les étudiants en communication de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB), ont visité les locaux du Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information de l’Université Cheikh  Anta Diop de Dakar (UCAD).
A cette occasion, les visiteurs ont magnifié l’accueil chaleureux qui leur a été réservé et ont exprimé leur volonté de lier des relations d’échanges avec les « cestiens ».

Dans le cadre de renforcer leurs connaissances en matière de communication, les étudiants en communication de l’UGB, ont effectué une visite au CESTI.

La rencontre, axée sur la perception de la formation dans ledit centre, a permis aux hôtes, de découvrir et de comprendre comment les « cestiens » sont former. A cette circonstance, ils ont rencontré les responsables administratifs, professorats, techniques, entre autres, de l’institut, qui ont fourni éclaircissements, gages, explications...

jeudi 7 juin 2012

Dagana: à la découverte de Bokhol

La cité aux multiples dimensions:
A 11 kilomètres de Dagana, Bokhol est une des communautés rurales les plus denses du Walo. Crée il y a de cela trois siècles, il est érigé en communauté rurale en 2008. Regroupant 36 villages, Bokhol est une terre de métissage et de brassage culturel. Cette communauté rurale a connu de grands moments historiques qui ont marqué l’histoire du Walo. Aujourd’hui, cette partie du Sénégal apparaît comme une terre d’intégration africaine, où vivent harmonieusement Sénégalais et Mauritaniens.
Un marché hebdomadaire d’une dimension sous régionale est organisé tous les lundis, au centre-ville de la cité.
Bokhol, est une communauté rurale de la ville de Dagana. En remontant l’histoire, les récits disent que cette localité était une terre de refuse. Ce qui lui a valu son de « Bokhol », qui signifie terre d’affranchis.
« Le premier personnage historique de Bokhol est Demba Marième Sall. Ce héros légendaire a pu tenir tête aux colons. Grace à lui, cette partie du Walo, a connu son apogée », martèle le chef du village, Abdoul Khadre Bodj. Selon lui, cette partie du Walo n’a jamais été annexée par les colons.


dimanche 3 juin 2012

Arrivée des étudiants du CESTI à Dagana.

Dagana. Après 09 heures de voiture, les étudiants de la deuxième année du CESTI sont arrivés à Dagana, sous un chaud soleil. Sous la houlette des encadreurs notamment messieurs Lamine Touré Radio, Yves Jackson Télévision, Djib Dhédhiou Presse Ecrite, Mamoussé Faye Photo, de monsieur Mendy, et de certains techniciens. Ce séjour rural, rentre dans le cadre de la formation active. La pédagogie active qui, est un des piliers des enseignements au Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information, doit s'accentuer avec cette sortie. Du 03 au 09 juin, les "cestiens" auront la chance de connaître et de pratiquer le journalisme sur le terrain. Cette expédition apparaît comme capitale pour les étudiants dans la pratique et la maîtrise du métier.
"Le journalisme, c'est voir, savoir, savoir faire et faire savoir", Gaston Leroux. C'est dans cettte perspective que ce séjour rural sera d'une importance inestimable pour l'ensemble des participants, surtout pour les étudiants.     

jeudi 31 mai 2012

Affaire Mamadou Diop: le MCA hausse le ton...

La pétition d’un million de signataires pour faire comprendre à l’Etat l’engagement du peuple sénégalais,à poursuivre les présumés coupables, du meurtre de l’étudiant Mamadou Diop, est une des prérogatives du MCA. Réuni, hier, au hall du pavillon A, les membres de ce mouvement, ont montré toute leur détermination, à lutter aux côtés de la famille du défunt étudiant, pour que la lumière soit faite sur sa mort. Force doit rester à la Loi. Pour le président du Mouvement pour la Citoyenneté Africaine, BassirouSy, « il faut qu’il y ait une pétition du peuple qui pour que les autorités compétentes prennent en main le dossier afin que les responsabilités soient situées et que les criminels soient punis, (…) ». Dans ce combat, cette association, demande la participation des autorités administratives, des autorités universitaires, des étudiants, du M23 et de toutes les synergies. La prise en charge des enfants de Mamadou Diop, une célébration d’un vibrant hommage en son honneur, une demande adressée au chef de l’Etat pour que la Place de l’obélisque soit baptisée Place Mamadou Diop, sont autant de prérogatives véhiculées par cette organisation. Si l’on en croit le MCA, ce défunt étudiant est un « martyr national ». Le combat de tous les sénégalais doit être d’œuvrer pour la justice, car « Mamadou Diop a sacrifié sa propre personne pour le triomphe de la démocratie », soutient dudit mouvement. Cette rencontre a vu la participation de plusieurs étudiants, qui ont montré leur volonté à mener le combat pour que la lumière soit faite sur la mort de leur camarade, à côté du MCA.

mardi 15 mai 2012

RÔLE DES RÉSEAUX SOCIAUX DANS LE PRINTEMPS ARABE.



Les sites ont joué un rôle central dans la constitution des débats politiques. Les chercheurs ont proposé des données chiffrées. Ils ont ainsi analysé plus de 3 millions de tweets, 26 000 articles de blog et de nombreuses vidéos sur YouTube, entre novembre 2010  et mai 2011, en Tunisie et en Egypte. « Les médias sociaux sont devenus un élément essentiel pour accéder à une plus grande liberté ».  Par exemple durant la semaine précédant la chute d’Hosni Moubarack, le nombre de tweets, concernant les changements en Egypte est passé de 2 300à 230 000 par jour à travers le monde. Les vidéos contenant des protestations ou des commentaires politiques se sont propagées massivement: 5,5 millions de visionnage pour les 23 vidéos les plus regardées. Le nombre de mises à jour sur Facebook a aussi considérablement augmenté.

Les réseaux, grosso modo, ont joué un rôle considérable dans le printemps arabe.

jeudi 3 mai 2012

LA LIBERTE DE LA PRESSE, UN PILIER POUR LA DEMOCRATIE…


La Liberté de la Presse est indispensable à la consolidation de la démocratie. Ce sont les hommes qui ont été vecteurs du printemps arabe, non pas les réseaux sociaux. Ce sont autant de réponses, apportées par les différents intervenants, à l’occasion de la commémoration de la journée mondiale de la Liberté de la Presse, à UNESCO BREDA. Cette célébration a vu la participation de hautes autorités, de professeurs, de journalistes, etc.

La Presse constitue un pilier pour la consolidation de la démocratie. Elle est vectrice dans tout processus de démocratisation d’une Nation. Dans tous les combats des sociétés, la Presse a été le poumon des révolutions.
Dans l’histoire des hommes, la Presse, malgré les « terreurs » encourues, a joué un rôle primordial dans l’avènement des démocraties.


La liberté d’expression apparaît comme un droit les plus précieux.

lundi 30 avril 2012

ZOOPHILIE

 
Des relations contre nature sont toujours comptées dans ce pays. On parle souvent de Lesbianisme, d'homosexualité, mais la Zoophilie était jusque là peu connue, voire méconnue, dans nos sociétés.
Le monde moderne est le monde de toutes les perversions. Des hommes pour satisfaire leur libido, s'abandonnent à des rapports avec des animaux, notamment des chiens, des ânes, des chèvres, etc.
l'homme ne se satisfait plus de l'homme, son désir va au delà de la nature humaine. C'est désormais l'animal, son conjoint.

L'homme mérite-il son rang de meilleur créature?, qu'est-il véritablement?

IZA REGGAETONE

Musique:

LE MALI: face à son destin...


Le Mali, un des pays voisins du Sénégal, traverse une période sombre de son histoire. La rébellion touareg, qui secoue le Nord, ponctué par le coup d'Etat militaire, ont mis le pays, dans une instabilité politique. Un lendemain incertain se profile à l'horizon. Cette Nation, au peuple multiculturel, connaît une époque, qui sera gravée dans les annales historiques. La ruine des institutions, a accentué le mis en sac de l'Etat de droit. Le fonctionnement normal de la République, reste à désirer. En plus, du désordre étatique, la rébellion animée par le MNLA (Mouvement National de Libération de l'Azawad)et du mouvement islamiste AN SAR DINE, plongent davantage l'Etat malien, dans une posture de chaos total. La solution actuel qui peut faire sortir ce pays de cet état, c'est l'union des coeurs, la concertation nationale, etc. Dans le respect de l'un et de l'autre, tous les patriotes, doivent taire les querelles, en privilégiant le dialogue, afin de trouver le plus rapide possible une sortie de crise. La patrie passe avant les intérêts personnels. L'amour de la patrie doit être le credo de tout malien. Dans la perspective d'un avenir radieux, d'un lendemain meilleur, tous les maliens, doivent oeuvrer pour le bien être de la Nation.

vendredi 27 avril 2012

DU POURRI SERVI AUX ETUDIANTS

De la nourriture pourrie. C'est du moins ce que le restaurant central de l'Université Cheickh Anta Diop, sert, depuis des mois, aux étudiants. Hier, les locataires du campus social, ont, après constatation, déverse des aliments pourris, qui servaient jusque là de nourriture, aux campusards. Des émeutes se sont éclatés entre pensionnaires de l'université et les gérants du restaurant central. Pendant des heures durant, le hall du pavillon A , en passant par le service du Centre Des Oeuvres Universitaires (COUD), les étudiants ont envahi et paralysé la circulation. 
Toute l'université rythmait au son des révoltes. Des cris de coeur par ci, des hurlements par là, faisaient le décor. La colère se lisait sur le visage des universitaires. Tous les environs de l'enceinte a été pris en otage. Des  responsables du restaurant, n'eut été l'intervention des vigiles du COUD, auraient pu passé un sale temps entre les mains des étudiants. 
Ce qui est marquant dans cette affaire, c'est de voir de la pourriture servie à des êtres humains. Ceci dit que les étudiants semblent être vus comme des bêtes, mieux comme des choses. Il s'agit de montrer que mêmes les bêtes ne doivent pas se nourrir de pourriture. 
La morale humaine interdirait que l'homme fasse à autrui ce qu'il ne voudrait pas qu'on lui fasse. Ce qu'on ne donne pas à manger à sa famille, comment on peut servir ça à ses semblables.    
    

jeudi 5 avril 2012

MACKY SALL: ENTRE DÉFIS ET ESPOIR...

Macky Sall, est le 4e président de la République du Sénégal. il succède à son mentor, maître Abdoulaye Wade. Après avoir occupé les postes de ministre de l'Energie et des Mines, de Premier Ministre, et de président de l'Assemblée Nationale, monsieur Sall, a été élu triomphalement chef d'Etat. De l'agrégé en grammaire, Léopold Sédar Senghor, en passant par Abdou Diouf, et Abdoulaye Wade, le pays vient de connaître un nouveau tournant politique de son Histoire. L'accession de Macky Sall, au poste de gardien de la constitution, demeure aux yeux des Sénégalais, un grand ESPOIR.
Une nouvelle alternance démocratique vient de s’opérer, après celle de 2000. Pour beaucoup de citoyens, l'avènement de monsieur Sall est une rupture d'avec le passé. Désormais, les valeurs républicaines vont prévaloir dans toutes les institutions et secteurs de l'Etat.
Les priorités qui attendent le nouveau Chef Suprême des Armées, notamment la résolution de la crise casamançaise, la diminution des prix des denrées de première nécessite, la lutte contre le chômage endémique, la bonne gouvernance, entres autres, restent un défi majeur. Les attentes sont criardes. Il faut que tous les Sénégalais, main dans la main, oeuvrent pour l'émergence de la patrie, dans la plus grande Démocratie.  

vendredi 30 mars 2012

TRIOMPHE ET MATURITÉ DU PEUPLE.


Les deux scrutins présidentiels ont marqué le Sénégal en 2012. Après des émeutes qui se sont signalés au premier tour, le second scrutin s’est déroulé dans le calme. Et cela a montré encore que le peuple sénégalais est d’une maturité considérable. Ce qui a présagé une peur notoire de l’entre des deux tours, n’a pas pu faire gain de cause.
La responsabilité des sénégalais a été un des artisans du triomphe de la démocratie, voire du peuple. Aujourd’hui, le pays vient de montrer à la face du monde qu’il reste la vitrine démocratique de l’Afrique de l’Ouest. Cette présidentielle montre davantage que le Sénégal est de l’ordre des grandes démocraties du monde, même si  on note encore des insuffisances.
Il s’agit aussi de montrer que la citoyenneté  demeure vivante dans le pays de la « Teranga », qu’est le Sénégal.

mercredi 21 mars 2012

GUINEE-BISSAU: quand l’Etat atteindra-t-il son apogée ?



Un des pays voisins du Sénégal, en l’occurrence la Guinée-Bissau, connaît depuis son indépendance, des troubles sociaux sans précédent.
De l’avènement de l’indépendance jusqu’à aujourd’hui, ce pays de la sous région, est pris en otage par ses propres fils, voire ses gouvernants.  L’instabilité qui règne depuis longtemps, montre comment cette ancienne colonie du Portugal, vit au rythme de la ruine, causée par un déséquilibre des ses institutions.
Cette Nation reste confronter aux problèmes ethniques, sociaux, surtout économiques. Cela fait qu'elle vit toujours dans les ténèbres. Avec une économie au bas de l’échelle, les conflits entre élus sont récurrents. Les tueries y sont fréquentes. L'économie du pays est  toujours restée à l’état embryonnaire, aucune croissance ne fait jour.
Les règlements de compte se multiplient. L’insécurité, la violence, la corruption, le clientélisme, sont autant de maux qui gangrènent cette ancienne colonie portugaise.
Les voies de sortie de crises demeurent l’unité des cœurs, la concorde, le respect de l’autre, l’établissement d’institutions fortes respectées par tout un chacun, le développement des pôles de croissance économique. 
Il faut véritablement démocratiser la Nation.

lundi 19 mars 2012

LE FORUM CIVIL POUR UNE DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE



Pour contre l’achat des consciences et la violence, le FORUM CIVIL, a effectué, comme au premier tour de la présidentielle, sa caravane de sensibilisation, des populations pour une participation massive, au scrutin du second tour, prévu le 25 mars prochain. A cet effet, 150 jeunes ont été mobilisés, pour sillonner les artères de Dakar, dans le but de conscientiser les habitants.

Le FORUM CIVIL est un mouvement apolitique, qui œuvre pour une démocratie participative.
Dans sa lutte contre la corruption, surtout l’achat des consciences en période électorale, ledit mouvement, à travers 150 jeunes, a parcouru certains quartiers de la capitale, en vue de sensibiliser les habitants.

Il s’agit, d’inviter, d’une part les populations à retirer leur carte d’électeur, d’autre part, les prévenir des dangers relatifs à l’achat des consciences pendant les joutes électorales.

« Niet à la corruption, à la violence », telle est la phrase lapidaire du FORUM CIVIL. Selon cette organisation, la carte d’électeur du citoyen, est son pouvoir, sa force.

La bonne gouvernance, la transparence, contrer l’abus dans l’utilisation des biens publics, sont aussi des combats de ladite organisation. 

vendredi 16 mars 2012

PARTENARIAT JAPON-SENEGAL.


Du matériel de pompage pour alléger la souffrance des populations...
3 motopompes de grande capacité, d’une valeur de 52 millions 700 mille FCFA. C’est le lot de matériels de pompage fourni par l’ambassade du Japon à la Mairie de Dakar, pour faire face aux inondations récurrentes dans certains quartiers de la capitale. Ce partenariat rentre dans le cadre de l’Aide aux Projets Locaux, œuvrant pour le soulagement des populations locales. La stagnation des eaux de ruissellement dans certains secteurs de Dakar, constitue un facteur déplorable pour les habitants. L’aspect peu envieux qu’offrent les inondations, reste l’un des combats majeurs de la Mairie de Dakar. Dans sa lutte contre les submersions, et dans son élan de développement socio-économique au profit de la communauté locale, la Ville de Dakar, sous la houlette du maire Khalifa Sall, a signé un accord de partenariat avec l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Hiroshi Fukada. Cette coopération, qui concerne l’assainissement, est axée sur la fourniture de matériel de pompage des eaux de ruissellement à Dakar.