vendredi 27 juillet 2012
le professeur d'histoire Tarik Ramadan sur la mort de Ben Laden
Explications et éclaircissements sur la mort de Ben Laden de l'historien Tariq Ramadan.
lundi 23 juillet 2012
Le lavage des voitures
Un travail qui se
féminise
Le lavage des voitures,
jadis pratiqué par les hommes, est aujourd'hui envahi par la gent féminine.
Il n’y a pas de travail
exclusivement réservé à une couche sociale. Les femmes ont vite compris le sens
de cette phrase lapidaire. Dans beaucoup de grandes sociétés de lavage de
voitures dans la capitale sénégalaise, il est fréquent de voir depuis quelques
temps, la présence massive des femmes parmi les laveurs.
mercredi 11 juillet 2012
Projection du film le « JOOLA »: émotions et témoignages rythment le CESTI »
Les
étudiants du Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information
(CESTI), ont bénéficié d’une projection sur le « JOOLA ». Le film a
plongé toute l’assistance dans une atmosphère pathétique. Larmes et émotions
ont marqué l’évènement.
Retour
sur le drame qui a plongé toute une Nation dans le désarroi.
Le 26 septembre 2002 au Sénégal le naufrage du " Joola " a fait plus de victimes que "Le Titanic".
1.953 morts et
seulement 64 rescapés
Le Joola "
(ou " Diola " du nom de la principale ethnie de Casamance qui assurait la liaison maritime entre Dakar et Ziguinchor via
l'île de Carabane était un cordon ombilical entre la région Sud
de Casamance et le reste du Sénégal.
Il participait au désenclavement de la région et était essentiel pour son
économie.
Depuis sa mise en
service, en décembre 90, on se bousculait pour embarquer sur le ferry. La grande
majorité de ses usagers était des commerçants, des "banas-banas" qui
écoulaient leurs marchandises, fruits, poissons, huîtres, huile et vin de palme
au marché Elisabeth Diouf du port de la capitale Dakar et
dans tout le Sénégal.
Construit en
Allemagne " Le Joola " était un transbordeur d'eaux côtières de 1.532
tonnes, 79m50 de long, une largeur de 12m50 et un tirant d'eau de 3m10. Sa cale
de chargement de 450 m3 pouvait emporter 550 tonnes de marchandises, dont une
dizaine de véhicules.
Immobilisé depuis le
13 septembre 2001, pour la réparation d'avaries mécaniques et le remplacement
de son moteur bâbord, "Le Joola" avait reprit la liaison
Dakar-Ziguinchor le 10 septembre 2002.
C'était toute une
région qui respirait à nouveau et retrouvait le sourire. Cet événement était
attendu par tous car pendant un an toute la Casamance s'est retrouvée un peu
plus isolée dans son enclave entre la Gambie et la Guinée-Bissau.
Bon nombre de
commerçants avaient arrêté toutes activités car la route devenue le seul moyen
pour transporter les marchandises revenait beaucoup plus cher que le bateau et
surtout beaucoup trop long pour les produits périssables.
860 km pour 14 à 20 h
de trajet en contournant la Gambie, ou bien 450 km par la Transgambienne mais
avec les "tracasseries" imposées par les douanes, plus la longue
attente au bac de Farafégni pour traverser le fleuve Gambie.
Une nouvelle lecture
sur la tragédie du « JOOLA » est née chez les participants à
l’occasion de cette manifestation.
mercredi 4 juillet 2012
LÉGISLATIVES 2012: Le scrutin de dimanche n’a pas enregistré un taux de participation important.
Le scrutin de dimanche a enregistré une forte abstention des Sénégalais. Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène.
Les électeurs sénégalais et leurs compatriotes de la
diaspora ont massivement déserté les bureaux de vote. Ce phénomène s’explique
selon Mamadou Lamine Diallo, leader du mouvement Tekki, par le fait que les
« populations ne sont
pas ancrées dans élections législatives. Il faut ajouter aussi que les
manifestations du 23 juin (contre le projet de réforme de la constitution par
le président Wade) ont discrédité l'Assemblée nationale. En plus, les
Sénégalais sont plus préoccupés par les difficultés de la vie que par le
vote ».
« L’abstention est une forme
d’expression », si l’on en croit Bruno Derneville, tête de
liste de la coalition "Waa Sénégal". Selon lui, "les
Sénégalais n’appréhendent pas le véritable rôle du député. En outre, les hommes
politiques, une fois, élus tournent le dos au peuple. Ce qui fait que les
populations se désintéressent des législatives et se préoccupent de leur
quotidien". M. Derneville est d'avis que « le peuple veut la rupture. Il faut que
les futurs députés représentent dignement les populations afin que ces
dernières leur réitèrent leur confiance et toute leur légitimité. La faible
participation au scrutin montre que le peuple est dégoûté de la façon de
faire de nos députés et qu’il souhaite une transition, voire un changement
radical ».
Depuis l'indépendance du Sénégal, les élections législatives n'ont jamais enregistré une forte participation contrairement à la présidentielle. Il revient aux concernés de donner les gages pour convaincre les populations.
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