jeudi 27 septembre 2012

Kouthia imite Yaya Jammeh

PARC « NADIO » : LES PETITES MISÈRES D’UN BIDONVILLE DAKAROIS

La pauvreté, le chômage, la pestilence, sont des difficultés auxquelles les habitants de Parc « Nadio » font face. Malgré les nombreux maux, les populations de ce bidonville vivent cordialement.

Mercredi, en début de matinée, une chaleur d’étuve s’étale sur parc « Nadio » et environs. L’insalubrité allèche l’attention du visiteur. L’odeur méphitique et les eaux usées caractérisent l’endroit. Le calme règne sur les lieux. Seul le gazouillement des oiseaux, mêlé au bruit des passants, rythme le secteur. Le matin, un silence de cathédrale règne donc sur les lieux. Cela s’explique par le fait que la plupart des locataires travaillent le jour et ne rentrent que le soir. Dans tout le périmètre, ce sont des baraques à moitié en mur et en bois qui servent de domicile. L’intérieur des maisons se particularise par l’état délabré des toitures et des murs. Trente hivernages dépassés, Khady, en taille basse, discute avec ses frères. Avec un sourire enjoué, cette dame noire de teint soutient qu’elle est sans emploi depuis un moment. Cependant, elle avoue ne pas se plaindre car les conditions de travail sont souvent difficiles et précaires. « Je travaillais dans une maison à Castors. Mais, je ne gagnais qu’un petit quelque chose. En plus, j’étais comme une marginale dans ce domicile », justifie-t-elle. Quatre hommes, la trentaine dépassée, originaires du Saloum, sont dans l’inactivité. L’oisiveté se lit sur leur visage pensif. L’un d'eux avance que la volonté est là, mais c’est le travail qui manque. Ils ont cherché partout du boulot. En vain. Tout près de là, des jeunes désœuvrés jouent au babyfoot. Aux alentours, les populations vaquent à leurs occupations. Quelques heures plus tard, le soleil brille de mille feux, en cet après-midi d’hivernage. Avec la forte canicule et le jeûne, les piétons se font rares dans les dédales du quartier. Des femmes font la lessive à l’intérieur d’une maison. Des enfants sautent, crient, jouent au lido. Leur tranche d’âge doit être comprise entre 7 et 10 ans. Certains d'entre eux sont confinés aux tâches ménagères. C'est le cas de Diémé, 8 ans. Torse nu, sans chaussure, balayant la cour de leur demeure, révèle : « Je ne vais pas à l’école. Mon père m’a dit qu’il ne peut pas me nourrir et en même temps payer ma scolarité ». À 20H passées de quelques minutes, une foule attire l’attention : deux jeunes, habits déchirés, se battent sans que personne n’essaye de les séparer. L’ambiance est vive à cette heure. Des cris, des hurlements fusent de tous les côtés. Dans une maison de 30 chambres, les miasmes émanant des toilettes enivrent les locataires. Ses occupants semblent coupés de l'ambiance chaude qui règne dehors, occasionnée par la bagarre. Des bols remplis de bouillie, de « thieboudiène » sont posés dans la cour. Le linge est encore juché sur des câbles ou "lignes". En body noir, pagne bleu-blanc, assise sur son lit rapiécé, Bintou Kane, domestique de son état, accuse les employeurs de les maltraiter. « Ils nous considèrent comme des moins que rien et nous traitent de tous les noms d’oiseaux », explique-t-elle, dans un ton amer. Cette native de Touba travaille à Scat Urbam et gagne 30 000 FCFA par mois. Cet argent n’arrive pas à couvrir tous ses besoins, mais elle ne peut pas avoir mieux que ce travail. A ses côtés, Sohou Pouye, mariée, née à Ngoundiane, le visage morne, soutient: « je sens la suspicion, l’arrogance là où je travaille. Mes patrons n’ont pas confiance en moi. Ils me tendent des pièges. Mais, Dieu merci, car je reste toujours digne ». Entassées comme des sardines dans les chambres, ces femmes vivent difficilement. La présence massive d’insectes, de moustiques, l’état de délabrement des domiciles, confinent ce monde dans une vie triste. « Nous avons des moustiquaires pour nous protéger. Mais, ils ne peuvent pas nous préserver de ces monstres. En plus, notre environnement est malpropre », confie Sohou Pouye. Selon cette dame, aux yeux pétillants de tristesse, il faut que la mairie essaye d’assainir le quartier pour protéger les populations contre les maladies. Cependant, elle reconnaît que les acteurs ne font rien pour assainir le quartier. A côté d’elle, Awa Ngom, assise sur un vieux tapis, boit de l’eau pour se ressourcer après une dure journée de jeûne et de travail. Cette locataire loge avec huit autres filles du même village. Neuf au total dans une chambrette ! Un paillasson déchiré à moitié, posé sur des briques, sert de lit. Awa affirme que la vie est difficile dans cette pièce : « On travaille dur la journée. La nuit, on ne dort pas bien, car il y a un surnombre. On se serre pour s’en sortir. Et, pourtant on paye le loyer à 6 000 francs le mois ». « On travaille dur la journée, la nuit on ne dort pas bien » Dans une autre chambre, deux matelas sont rangés vers la gauche de la porte d’entrée. Des photos de marabouts mourides comme Ahmadou Bamba, Mame Cheikh Ibrahima Fall, sont accrochées sur le mur. Des habits sont posés ça et là dans toute la chambre. Un nourrisson, sans doute tenaillé par la faim ou la chaleur, fait son show. L’état de dégradation de la toiture montre qu’en cas de pluie, ces personnes restent éveillées toute la nuit. La chambre est trop étroite pour accueillir plus de cinq personnes.Tout juste derrière cette chambre, un groupe d’hommes communique en sérère. Cigarette entre les doigts, en sous-vêtement blanc, un homme, la vingtaine entamée, originaire du Saloum, déclare qu’il est chauffeur à Hann. Depuis quelques années, il vit dans cette maison, mais il n’a jamais vu un voisin gravir les échelons pour se retrouver avec un "travail intéressant et bien payé". Dans la ruelle d’à côté, les va-et-vient des locataires sont notables. Des vendeurs de "café Touba", de sandwichs, de bouillie, entre autres, occupent les lieux. Les habitants se regroupent par petits groupes, selon les affinités. Sur la route menant à la cité TP SOM, des Peuls, des Soussous de Guinée Conakry, discutent dans leur langue maternelle. Certains travaillent au marché comme porteurs de bagages. D’autres sont coiffeurs, commerçants ou « journaliers » dans certains chantiers de Dakar. « On vit en harmonie avec les autres communautés. Chaque groupe respecte et soutient l’autre. On prie le bon Dieu pour que cela continue », indique le plus âgé du groupe. Il dit être dans la zone depuis plus d’une dizaine d’années. Il n’a jamais relevé un quelconque problème entre les différentes communautés. A Parc « Nadio », chaque demeure peut compter jusqu’à trente chambres ou ce qui en tient lieu. Ce baraquement vit nuit et jour au rythme des habitants et de leurs petites misères. Ce bidonville a réussi à favoriser une cohabitation conviviale, malgré la précarité, le chômage et la puanteur. Le petit dépôt devenu un bidonville Né à la suite d’une délocalisation du marché de Tilène, « Parc Nadio », est situé à un jet de pierre du marché de Castors. Si l’on en croit le vieux Aladji Ablaye Guèye, « c’est en 1970 que les Lébous avaient loué cet espace à 20 000 FCFA à un vieux guinéen du nom de Doubiam, qui fera de cet endroit un dépôt de « nadio » (courges). Il importait son produit de la Casamance et de la Guinée. Mais, progressivement, il y a eu un peuplement anarchique de gens venus d’ailleurs, à la recherche d’un travail et d’un toit ». Assis sur une chaise en bois, en boubou blanc traditionnel, M. Guèye, originaire de Touba, vit à « Parc Nadio » depuis 1970. Selon lui, cet espace a progressivement changé de statut. D’un dépôt de « Nadio », la zone est devenue un bidonville.

mardi 25 septembre 2012

ATELIER DE FORMATION SUR L’ « EDUCATION INCLUSIVE » : Un guide de l’Usaid/EPQ pour le bien-être des enfants handicapés




L'Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid) et l’Ong Education Priorité Qualité (EPQ), ont initié l’élaboration d’un guide sur « l’Education inclusive » destiné aux enseignants et formateurs. Le dessein de ce module est de permettre une bonne formation des élèves porteurs de handicap et la prise en charge de leurs besoins.

  « L’USAID et le peuple américain à travers le projet USAID/Education Priorité Qualité (USAID/EPQ), ont initié l’élaboration d’un guide sur l’Education inclusive destiné aux enseignants et formateurs. Le but de ce module, conçu en collaboration avec le ministère de l’Education, le Professeur Moussa Fall de l’Université Cheikh Anta Diop, Handicap International et la Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Education Publique (COSYDEP), est de former cette cible pour mieux prendre en charge les besoins des élèves porteurs de handicap », lit-on dans un communiqué parvenu à notre rédaction.
  Mieux, le guide  « fournit également aux professeurs des outils appropriés, des exemples, et des voies par lesquelles ils pourront adapter leurs classes et leurs leçons de sorte qu’ils puissent inclure plusieurs enfants de différentes capacités dans leurs classes ».
  Pour USAID/EPQ, il urge de combattre toute forme de discrimination à l’endroit des enfants handicapés. « L’éducation inclusive fondée sur le droit de tous à une éducation de qualité, favorise la prise en charge des enfants à besoins spéciaux pour leur développement. Il s’agit d’accueillir les enfants vivant avec un handicap selon une approche qui tient compte de leur différence sans en faire des individus à part dans le système éducatif. L’inclusion bien comprise consiste à accueillir dans la diversité en évitant l’exclusion », a indiqué le document.
  C’est pourquoi, pour mettre à niveau les formateurs, un atelier de formation est organisé du 24 au 26 septembre, à l’hôtel Croissant Magique, de Thies, à l’intention d’une douzaine d’Inspecteurs de l’enseignement moyen secondaire, section vie scolaire provenant des 6 inspections d’académie des régions d’intervention du Projet (Fatick, Kolda, Kédougou, Sédhiou, Tambacounda, Ziguinchor).


lundi 24 septembre 2012

Pèlerinage 2012: Un collectif hadj pour la solidarité au chevet des sinistrés



 Le Commissariat général au pèlerinage, a mis en place, un collectif hadj pour la solidarité, hier, au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices). Le dessein de ce collectif est de collecté des fonds afin de secourir les victimes des inondations.

 Pour venir en aide aux sinistrés des inondations, la commission de pèlerinage à la Mecque va s’appuyer sur un collectif hadj pour la solidarité. Cette nouvelle structure entend faire de la zakat le moyen par lequel les futurs pèlerins apporteront leur soutien aux nombreuses familles délogées par les pluies diluviennes.  
 « Les futurs pèlerins ont exprimé leur vive compassion et formulé des prières à l’endroit de nos compatriotes », a souligné Mansour Diop, commissaire général au pèlerinage. A l’en croire, c’est dans un élan de solidarité et d’assistance aux victimes des inondations que ce collectif va contribuer aux nombreux efforts consentis par l’Etat sénégalais pour faire face à la situation catastrophique causée par les fortes pluies qui sont tombées sur plusieurs régions du Sénégal.
 M. Diop estime que  l’exécution de la zakat, quatrième pilier de l’Islam, peut même contribuer à la lutte contre la pauvreté dans notre pays. Il appelle tous les Sénégalais à  mettre la main à la patte pour venir en aide aux sinistrés comme nous l’enseigne l’Islam. En partenariat avec la Banque islamique du Sénégal, un numéro compte bancaire est dores et déjà disponible: SN0790111425103578500147.
 « Les Fonds ainsi collectés seront remis au ministre des affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, qui les transmettra à son collègue le ministre de l’intérieur, pour marquer la solidarité des futurs pèlerins aux victimes des inondations », a promu le commissaire général au pèlerinage. La date de clôture des inscriptions pour le pèlerinage 2012, qui était prévu le 25, est prolongé jusqu’au 27 de ce mois, pour permettre à tous les intéressés de s’inscrire.
 Il a précisé que les futurs pèlerins (hommes et femmes) auront distinctement leurs propres accoutrements  conformément aux règles du Hadj.  La présidente de l’association Arafat, Dior Diop, a indiqué que ce sont des sociétés saoudiennes qui devront s’occuper de la restauration. Néanmoins, elle a assuré que des cuisinières sénégalaises travailleront dans ces sociétés. Mieux, les pèlerins mangeront à la sauce sénégalaise et auront droit aux trois repas quotidiens.
  

mardi 11 septembre 2012

Déclaration de politique générale : le Pm étale les ambitions de l’Etat



 Le Premier ministre (Pm), Abdoul Mbaye, a dévoilé, hier, à l’Hémicycle, les ambitions du gouvernement, notamment, la poursuite de la réduction du train de vie de l’Etat, la mise en place d’un comité de suivi des audits, le retour de la paix définitif dans la région sud, entre autres.
La Déclaration de politique générale (Dpg) du chef du Gouvernement, Abdoul Mbaye,  à la Chambre basse, s’est axée sur plusieurs priorités. Parmi elles, la poursuite de la réduction du train de vie de l’Etat, la mise en place d’un comité de suivi des audits, la paix en Casamance, etc. Lors de son discours, le Pm a également mis l’accent sur l’habitat, avec des parcelles à des coûts accessibles. L’objectif de 1,6 million de tonnes de riz paddy en 2018 est aussi envisagé.

La surpriorité du Gouvernement  du Premier ministre, est les femmes, les jeunes… Le développement économique dans tous les secteurs de la vie, le redressement de l’école, entre autres, sont des défis majeurs auxquels les gouvernants se sont donné comme objectif. Pour le sport, la construction de 14 stades régionaux, et le bon suivi des acteurs sportifs demeurent une priorité des autorités. Une lutte efficace contre les inondations, l’injustice, la malgouvernance, le clientélisme, etc., reste le crédo du nouveau gouvernement issu de la deuxième alternance survenue le 26 mars dernier, qui a porté Macky Sall à la tête de l’Etat.    

jeudi 6 septembre 2012

Tidiane Diallo, candidat du PVD à Kolda « Kara m’a exploité »


Investi par le Parti de la Vérité et du Développement(PVD) comme tête de liste du département de Kolda aux législatives précédentes, Tidiane Diallo soutient que Modou Kara Mbacké, chef dudit parti l’a utilisé pour remplir sa liste. Le parti lui a remis 36 000francs pour battre campagne.
     « J’ai été naïf et manipulépar le PVD ». Le ressentiment du natif de Bantanguel, en tee-shirt marron, pantalon jeans, est profond. Agé de 23 ans, Tidiane Diallo était le plus jeune candidat investi par un parti politique lors des législatives passées.Un mètre 67, avec 67 kilogrammes, il évoque ses relations avec le PVD. « J’ai été pris dans un piège. Je me suis rendu compte de la réalité quelques mois plus tard », se désole M. Diallo.L’un de ses plus grands moments cauchemardesques reste « la maudite somme de 36 000francs » qu’il a reçu du PVDpour battre campagne.
Tidiane Diallo raconte que cet argent ne pouvait même pas couvrir les frais de son transport. Il avait au début refusé de prendre la somme. Mais, le coordonnateur du parti lui a supplié et luia promu de lui donner un plus, quelques jours plus tard. « Quand on m’a remis les 36 000francs, j’ai cru que c’était une blague. Car, comment on peut battre une campagne avec cette maudite somme? »,se demande-t-il. Le regard fuyant, il poursuit: « j’ai envoyé les 30 000francs à ma suppléante. J’ai utilisé le reste pour le transport des affiches du parti ». Il en conclut à « un manque de considération, de respect ». La voix saccadée, il affirme que cette « scène » lui a permis de comprendre que le PVD n’avait qu’un seul but : l’utiliser pour remplir sa liste. Depuis deux ans, il est militant dans ce parti. Néanmoins, il n’est pas talibé mouride. Ce Koldois courtois confie qu’il a connu Modou Kara Mbacké par le biais d’un cousin Hady Diallo qui est disciple du marabout politicien. Il confie: « J’ai rencontré Sokhna Dieng Mbacké, femme du marabout politicien à l’occasion d’un séminaire organisé à Guédiawaye. J’ai essayé à menthe fois de discuter avec notre secrétaire de parti. Mais je n’ai jamais eu gain de cause ».
      Beau parleur, « Tizio », comme l’appellent ses camarades, ne mâche pas ses mots. Souleymane Diallo alias Jules, frère de Tidiane soutient que son aîné est tonitruant et qu’il s’énerve vite. Cordial, il martèle: « j’ai fait mon cycle primaire à Amadou Michel Diop, le secondaire au CMII, et au lycée Alpha Molo Baldé de Kolda ». C’est dans la région de Sédhiou qu’il obtient son baccalauréat série L2 en 2011.Il dit avoir la passion pour la politique depuis sa tendre enfance. Animé par le souci de bien faire pour la cité, il énonce que l’homme  politique doit principalement être préoccupé par la bonne gestion des biens publics. Il mentionne: « J’ai toujours voulu faire de la politique. C’était pour moi, le moyen par lequel on peut apporter quelque chose à sa localité. L’amour de la Nation suppose la bonne gestion du politique ».
Ancré dans les us et coutumes, M. Diallo déclare que le respect, la courtoisie, la vertu doivent être les qualités premières de l’homme. Selon lui, quelle que soit la situation, la vérité doit primer. Les nombreux problèmes de logement, de bourses, de restaurations, rencontrés à l’école normale, font que la vie n’est pas morose pour cet étudiant en première année à la Faculté des lettres et sciences humaines (Flsh), section Histoire. Toutefois, le cran, l’opiniâtreté, la volonté de devenir un grand quelqu’un, le poussent à donner le meilleur de lui-même. Il soutient: « c’est difficile à l’école normale. Mais, je m’accroche. Il n’y a pas de réussite sans souffrance ». Pour l’ancien footballeur de l’ASC Bantanguel de Kolda, il faut qu’il arrive à assister considérablement ses parents, en particulier sa maman pour qui il voue un grand amour. Le sérieux, la persévérance caractérisent l’homme. Issu d’une famille peu aisée, il se donne corps et âme pour réussir. Tidiane Diallo affirme que seul le travail occupe son emploi du temps.Contemplatif par moment, le plus jeune candidat investi par un parti politique lors des élections législatives précédentes, dit prendre du recul pour bien cerner les contours et les aboutissants du PVD. Il a eu une proposition du PDS pour rallier le parti. Mais, il attend de voir plus clair, car il ne veut plus que le même scénario arrive dans l’avenir. Le vœu de Tidiane Diallo: devenir un grand homme politique respecté.